Pour apaiser le débat sur un dossier aussi brulant et urgent que l’eau il faut revenir à des bases concrètes : La Nouvelle Aquitaine occupe une surface de 84 000km2 et reçoit en moyenne 700mm de pluie par an donc un volume 58 Milliards de m3 , pour des prélèvements (eau potable, industrielle, agricole et énergie) à 1.5 Milliards de m3 par an soit 2.5% des pluies.
Le volume de la bassine de Sainte Soline (720 000m3) ne représente que 0.1% du volume d’eau douce rejeté par la Sèvre Niortaise dans la mer en une année … on ne manque pas d’eau on en jette beaucoup trop et même deux fois trop.
Un bilan hydrique se fait pas rapport à la ressource (les précipitations annuelles), l’erreur du rapport Acclima Terra, publié en 2017 par la région Nouvelle Aquitaine, a été de présenter les prélèvements comme base de calcul, effectivement l’irrigation représente 46% des prélèvements annuels mais c’est moins de 2% de la ressource, on ne manque pas d’eau mais simplement de réserve … L’INRAE a publié en 2019, la Nouvelle représentation du cycle de l’eau parce que l’ancienne prêtait dangereusement à confusion, contrairement aux idées reçues les pluies ne proviennent pas uniquement de la mer mais au contraire à 70% de l’évapotranspiration et donc de la végétation. Alors oui la végétation utilise 70% des pluies mais cette forte évapotranspiration est le moteur du cycle de l’eau, c’est pourquoi il ne pleut pas dans les déserts.
pasdeclimatsanseau
31 octobre 2022 à 21 h 13 min
Pour apaiser le débat sur un dossier aussi brulant et urgent que l’eau il faut revenir à des bases concrètes : La Nouvelle Aquitaine occupe une surface de 84 000km2 et reçoit en moyenne 700mm de pluie par an donc un volume 58 Milliards de m3 , pour des prélèvements (eau potable, industrielle, agricole et énergie) à 1.5 Milliards de m3 par an soit 2.5% des pluies.
Le volume de la bassine de Sainte Soline (720 000m3) ne représente que 0.1% du volume d’eau douce rejeté par la Sèvre Niortaise dans la mer en une année … on ne manque pas d’eau on en jette beaucoup trop et même deux fois trop.
Un bilan hydrique se fait pas rapport à la ressource (les précipitations annuelles), l’erreur du rapport Acclima Terra, publié en 2017 par la région Nouvelle Aquitaine, a été de présenter les prélèvements comme base de calcul, effectivement l’irrigation représente 46% des prélèvements annuels mais c’est moins de 2% de la ressource, on ne manque pas d’eau mais simplement de réserve … L’INRAE a publié en 2019, la Nouvelle représentation du cycle de l’eau parce que l’ancienne prêtait dangereusement à confusion, contrairement aux idées reçues les pluies ne proviennent pas uniquement de la mer mais au contraire à 70% de l’évapotranspiration et donc de la végétation. Alors oui la végétation utilise 70% des pluies mais cette forte évapotranspiration est le moteur du cycle de l’eau, c’est pourquoi il ne pleut pas dans les déserts.