La sécheresse 2021 est en place depuis plus d’un mois, comme tous les ans depuis 20 ans elle sera pire que la précédente, et pourtant nous ne sommes pas à l’abri d’inondations en mai et juin ! Toutes les désertifications commencent par l’alternance d’inondations et de sécheresses !
On ne nourrit pas la planète avec des indemnités mais avec des agriculteurs et du végétal et donc avec de l’eau ! Non seulement depuis 20 ans on indemnise inondations, sécheresses et gel sans apporter de solution mais on détruit les retenues existantes, on bloque les projets de réserves, on favorise les cultures sèches, on diminue les surfaces irriguées et on ne recycle pas l’eau des villes ! Il est techniquement impossible de faire pire, il est maintenant urgent et très facile de faire mieux !
Les sécheresses et les inondations ne sont pas des fatalités liées au dérèglement climatique mais le résultat logique d’une très mauvaise gestion des eaux de surface, Inondation c’est quand l’eau repart trop vite vers la mer, sécheresse c’est quand elle est repartie trop vite …Nos sécheresses sont purement artificielles, administratives, politiques et idéologiques ! Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations (alors qu’il ne faudrait jamais dépasser les 30%
…) ce qui provoque des inondations, un assèchement mathématique des bassins hydrologiques. Les sécheresses ne sont pas les conséquences du dérèglement climatique mais bien LA cause !
Si on avait DEUX fois plus de précipitations on aurait DEUX fois plus d’inondations mais toujours pas assez d’eau l’été …Même les castors savent que pour avoir de l’eau l’été il faut retenir l’eau l’hiver dans les bassins versants avec des barrages … On peut agir très vite puisque toutes les lois existent déjà, il suffit juste de les faire appliquer aux collectivités : tous les rejets (pluies et eaux usées) doivent être traités et infiltrés pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques, et quand les infiltrations ne sont pas possibles l’eau doit être recyclée pour des usages non domestiques comme l’arrosage. Les rivières sont le drainage naturel des sols et elles sont caractérisées uniquement par leurs sources, tous les apports supplémentaires (ruissellements, fossés et rejets de station d’épuration) amplifient le drainage naturel donc assèchent les nappes phréatiques et polluent. Contrairement aux idées reçues l’irrigation n’assèche pas les nappes phréatiques puisqu’elle contribue à l’alimentation du cycle, c’est au contraire le manque de végétation en été (après les moissons) qui coupe le cycle de l’eau ! Les villes ont enfin compris l’intérêt de la végétalisation mais il faut la généraliser partout en faisant des réserves d’eau l’hiver.