Principale mesure demandée, la réalisation d’un « Diesel d’ultime secours » (DUS) pour chaque réacteur français. Soit des bâtiments en béton de 25 mètres de haut construits sur des plots parasismiques, capables d’alimenter un réacteur pendant trois jours. Du lourd. Mais aussi la mise en place de sources d’eau « ultimes » pour refroidir chaque réacteur.
Autres mesures imposées par l’ASN, la possibilité d’éteindre automatiquement un réacteur en cas de séisme et la création dans chaque centrale de centres de gestion de crise bunkerisés. les travaux dureront encore jusqu’en 2026.
Dans le même temps, une Force d’action rapide du nucléaire (FARN) forte de 300 personnes a été mise en place. Son rôle, pouvoir intervenir en moins de 24 heures en cas d’incident ou de catastrophe.
L’arrêt automatique du réacteur en cas de séisme « ne sera pas achevé avant 2035 au mieux » …
Un surcout colossal qui sera payé par nos impôts … « Dix ans après la catastrophe de Fukushima , sur 23 mesures structurantes identifiées, seules 12 ont été mises en place sur l’ensemble du parc »
En France les inondations de plus en plus fortes font peser un risque énorme sur certaines centrales, en 1999 nous sommes passés juste à coté d’un Fukushima sur Gironde avec la centrale de Blaye : https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/La_surete_Nucleaire/risque_inondation_installations_nucleaires/Pages/1-Centrale-Blayais-protection-renforcee-inondation.aspx

En février 2021, la Garonne était en alerte route inondations aux pieds de la centrale de Golfech (près d’Agen) :
le Lot-et-Garonne touché par la « crue la plus importante depuis quarante ans »
Il n’existe qu’une seule force d’action rapide du nucléaire alors que les inondations peuvent toucher plusieurs centrales en même temps …