les gaz à effet de serre sont parfaitement connus :
Les deux principaux gaz à effet de serre sont la vapeur d’eau et le CO2, les chercheurs se sont intéressés uniquement au CO2 en pensant que les activités humaines n’influençaient pas le taux de vapeur d’eau allant même jusqu’à dire que le dérèglement climatique perturbait le cycle de l’eau, en fait c’est exactement l’inverse !
sur le diagramme les 60% d’effet de la vapeur d’eau sont calculés avec un taux d’humidité de 100%, quand l’été le taux descend en dessous de 20% l’effet parasol descend à 12% donc l’atmosphère perd 50% de son effet parasol !
Ce n’est pas l’augmentation des gaz à effet de serre qui dérègle le climat mais leur diminution ! Dans les zones tempérées (mers et forets) le taux d’évaporation est proportionnel à la chaleur, le taux se maintient à 100% donc plus il fait chaud plus il y a d’eau dans l’atmosphère et plus le rayonnement solaire perd en puissance avant d’arriver au sol. L’évaporation absorbe 60% de l’énergie solaire et alimente le cycle de l’eau !
La température de l’atmosphère s’auto-régule tant qu’il y a de l’eau en surface des continents et c’est la végétation qui permet de stabiliser le climat en maintenant un taux de vapeur d’eau proportionnel à la chaleur, les arbres le font depuis des millions d’années parce qu’ils ont un système racinaire profond qui leur garantit une autonomie en eau pendant les périodes sèches ! A surface égale, une foret évapore 2 à 3 fois plus d’eau qu’un plan d’eau, idem pour un champs irrigué !
Donc l’activité humaine qui a déréglé le climat c’est la déforestation (pour l’agriculture et l’urbanisation) ! effectivement il faut replanter des arbres mais il faudra attendre au moins 30 ans pour commencer à voir les effets, en attendant il faut végétaliser les surfaces exposées au soleil (villes et campagnes) au rythme des forets de feuillus. 70% des précipitations continentales proviennent de l’évaporation continentales et dans un écosystème forestier la réparation des pluies et la suivante :
- 10% d’évaporation
- 60% d’évapotranspiration
- 30% de ruissellement interne et externe
Actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des précipitations des bassins versants donc de façon mathématique la végétation n’a pas assez d’eau pour alimenter le cycle et on enchaine des canicules de plus en plus fortes depuis 20 ans. En Nouvelle aquitaine on a réduit de 10% par an les surfaces irriguées alors qu’il fallait les augmenter !
https://www.mediaterre.org/actu,20200503184212,1.html