En France si les collectivités et les agences de l’eau respectaient les lois il n’y aurait JAMAIS de conflit d’usage puisqu’il n’y aurait jamais de restriction puisqu’il n’y aurait jamais de manque d’eau !
L’eau n’est pas consommée mais utilisée, la planète n’a pas perdu une goutte depuis sa création et elle est recyclable à l’infini … c’est justement quand on ne respecte pas le cycle global que trop d’eau rejoint la mer et qu’il en manque sur les continents !
Les administrateurs des agences de l’eau sont aussi les élus des collectivités … tout ce petit monde interprète les lois dans leur intérêt sans voir les conséquences ! Le « tout à l’égout » s’est gentiment transformé en » tout à la rivière » on a pollué les rivières, les bassins ostréicoles et le mers et on a désigné l’agriculture comme bouc émissaire … un magnifique plan qui tombe à l’eau aujourd’hui …
la loi sur l’eau : priorité à l’eau potable, ensuite la biodiversité et enfin l’eau économique.
L’eau potable c’est seulement 1% de la distribution d’eau en France … dans les années 50 on a mis en place toutes les adductions d’eau pour des raisons sanitaires et en aucun cas pour alimenter les toilettes, faire les lessives, laver les voitures ou arroser les jardins). Avant d’avoir l’eau « du robinet » toutes les maisons étaient autonomes (puits réserves source rivière mare) l’eau était rare donc tout le monde faisait attention, l’arrivée du confort a eu pour conséquence d’abandonner tous les anciens systèmes, de consommer plus d’eau sans la recycler (en ville), d’épuiser les nappes phréatiques et confier la gestion de l’eau à des marchands d’eau … Avant l’eau était abondante et précieuse mais gratuite, maintenant qu’elle est payante elle devient rare … comme par hasard !
La biodiversité c’est avant le tout le respect du cycle globale naturel : 10% d’évaporation, 60% d’évapotranspiration et 30% d’infiltrations . Si on prend l’exemple de la Nouvelle Aquitaine , les 30% d’infiltrations des pluies représentent 10 fois la consommation TOTALE (potable agricole et industrie) de TOUTE la région (1.5 milliards de m3) . Donc la végétalisation n’est pas un problème … c’est même la solution ! Les surfaces artificialisées évaporent 10% des pluies, n’infiltrent pas d’eau, gonflent le débit des rivières et pompent dans les nappes (alimentées par les champs) sans recycler l’eau dans les sols … les champs irriguées respectent à 100% le cycle global et ne prélèvent qu’une partie des infiltrations. Les maisons individuelles en assainissement non collectif ont justement l’obligation de ré-infiltrer l’eau à la parcelle, il faudrait aussi qu’elles construisent des réserves pour la végétalisation.
L’eau économique est recyclable à 100% … est encore une fois ce n’est pas fait, on rejette en rivière ! l’irrigation a été intégré à tort à l’eau économique, la végétalisation n’est pas une question économique mais une question de climat et de survie !