Depuis plus de 30 ans la pluviométrie ne baisse pas, avec le dérèglement climatique c’est la répartition annuelle des pluies qui change avec des inondations l’hiver et des sécheresses l’été.
Il faut savoir que :
* la planète n’a pas perdu une goutte d’eau depuis sa création,
* la consommation totale d’eau en France représente seulement 2.5% des pluies (potable agricole et industrie),
* l’eau est recyclable à l’infini,
* les pluies ont pour origine l’évaporation : pas d’évaporation = pas de pluie
* 70% des pluies continentales sont générées par la végétation (et seulement 30% de l’évaporation en mer)
* dans un écosystème forestier 70% des pluies servent à l’évapotranspiration donc à l’entretien du cycle
* les 30% disponibles représentent 10 fois notre consommation totale d’eau ! La France ne manque pas d’eau mais juste de réserve … et surement de bon sens !
* les surfaces végétales sont les seules surfaces (avec les surfaces d’eau) à ne pas chauffer au soleil, baisser l’albédo des sols (moins d’effet de serre), alimenter les pluies et évacuer la chaleur par évapotranspiration (chaleur latente)
* un bassin versant de doit pas rejeter plus de 30% des précipitations sinon la végétation n’aura pas assez d’eau pour alimenter le cycle, le bassin ne sera plus alimenté, la chaleur va monter les sols vont sécher et les rivières ne couleront plus,
* la loi sur l’eau donne la priorité à l’eau potable, par confort on a raccordé tous les systèmes des maisons à l’eau potable (toilettes, lessives, jardin, etc …) ce qui a fortement augmenté la consommation d’eau des nappes phréatiques (avant tout le monde avait des réserves de pluie et des toilettes sèches) , cette forte consommation n’est pas grave tant que l’eau est recyclée dans les sols (comme pour les maisons en assainissement non collectif) mais elle épuise les nappes quand l’eau est rejetée en rivière (stations d’épuration) . L’eau potable c’est 1% de la distribution d’eau, au delà on devrait imposer le recyclage de l’eau dans les sols ou limiter la consommation.
* la deuxième priorité de la loi sur l’eau c’est la biodiversité, il n’ y a pas de biodiversité sans eau et il n’y a pas de vie animal sans vie végétale, donc la deuxième priorité c’est la végétalisation de toute les surfaces exposées au soleil (villes et campagnes) et en priorité l’été, donc les arrêtés préfectoraux ordonnant de couper l’irrigation pour alimenter les toilettes des villes sont illégaux et dangereux pour le climat et la biodiversité.
Si dès le début on avait recyclé l’eau des villes dans les sols (infiltration ou irrigation, conformément au code de l’environnement) on ne parlerait jamais de sécheresse, cela n’a pas été fait fait parce que depuis le début les stations d’épuration se servent des rivières pour diluer les polluants … l’eau est tellement polluée qu’elle ne peut pas servir en l’état pour l’irrigation … mais ça ne choque personne que les boues toxiques soient épandues dans les champs …
Les rivières sont tellement polluées par les rejets des villes que les agences de l’eau ont lancé un vaste programme de destruction des barrages pour évacuer les polluants vers la mer (sinon ils se déposent dans les vases en amont des ouvrages), environ 80 000 ouvrages vont être ainsi détruit, non seulement on ne règle pas le problème des polluants à la source mais on vide les bassins versant encore plus vite ce qui crée des inondations de plus en plus fortes et des sécheresses l’été et on a pollué massivement les mers et les bassins ostréicoles (le covid 19 pourrait se transmettre par les matières fécales ) … quand l’eau s’écoule trop vite elle s’écoule moins longtemps ! la continuité biologique des cours d’eau à servit de prétexte à la destruction des ouvrages mais comme les rivières sont sèches l’été cette continuité n’existe plus ! Les rivières françaises évacuent en moyenne 70% des pluies de leur bassin versant, ce qui explique les sécheresses de plus en plus fortes ! Depuis 20 ans on détruit au lieu de construire ce qui amplifie fortement le phénomène !
Ce n’est pas l’irrigation qui épuise les ressources en eau (au contraire) mais bien l’artificialisation des sols et le non respect du code d’environnement (infiltration ou recyclage par arrosage de tous les rejets (pluies et eaux usées) après traitement). Couper l’irrigation l’été et stigmatiser l’agriculture a permis aux agences de ne pas investir dans le recyclage et un traitement efficace des eaux, de fortes économies pour un bilan catastrophique avec de lourdes conséquences sur le climat, la biodiversité et la ressource en eau ! Corruption ou incompétence TOTALE des agences, c’est à la justice de faire son enquête, mais aujourd’hui il faut très vite changer de paradigme : c’est l’évapotranspiration qui va sauver la planète ! avant l’agriculture et le défrichage l’été n’était pas une saison sèche mais au contraire pluvieuse, plus il fait chaud plus il y a d’évaporation donc plus de précipitations !
Les zones tempérées de la planète sont caractérisées par la présence d’eau ou de végétation aux périodes les plus chaudes de l’année, le dérèglement climatique n’a strictement rien à voir avec l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère mais au contraire à une diminution du taux de vapeur d’eau, sans évapotranspiration les radiations solaires qui arrivent jusqu’au sol sont plus fortes et la chaleur est stockée dans les sols au lieu d’être évacuée, avec évapotranspiration 60% de l’énergie solaire est évacuée (chaleur latente) . Toute la régulation thermique de la troposphère se fait par l’évaporation de l’eau, dès qu’il n’y a plus d’eau les canicules s’installent !
On aura sauvé le climat et la biodiversité quand la France sera verte l’été donc au rythme des saisons dictées par les forêts de feuillus : Climat = végétation ! c’est la végétation qui fait le climat et non pas l’inverse ! avant de perdre ses arbres le Sahara était une foret !
Ne pas recycler l’eau , artificialiser les sols, polluer les rivières, casser les barrages, ne pas réguler le débit des rivières(pour éviter les étiages) et interdire la construction de réserve … techniquement les agences de l’eau ne pouvait pas faire pire, il est donc très facile de faire mieux … c’est même urgent !