Sur la planète l’été n’est pas une saison sèche, plus de chaleur = plus d’évaporation = plus de précipitations

Des quatre saisons sur terre, l’été est la plus humide : plus de chaleur = plus d’évaporation = plus de précipitations, exactement le phénomène qu’on retrouve en forêt équatoriale mais pas du tout en France…

70% des précipitations proviennent de l’évapotranspiration (et seulement 30% de l’évaporation en mer) , donc sans végétation l’été il n’y a pas de précipitation ! En France depuis 20 ans on diminue de 10% par an les surfaces irriguées, donc au lieu de résoudre le problème on l’amplifie fortement . On ne devrait plus parler d’irrigation mais de végétalisation, d’ailleurs les villes ont bien compris que les surfaces minérales stockent la chaleur au lieu de l’évacuer  !

Toute la régulation thermique des basses couches de l’atmosphère se fait par l’évaporation (chaleur latente, 60% de l’énergie solaire qui arrive jusqu’au sol est évacuée par l’évaporation) ! Cette régulation est assurée automatiquement par la végétation à condition qu’elle dispose de la ressource en eau nécessaire pour « transpirer ». Plus il fait chaud plus l’eau s’évapore, ce qui augmente le taux de vapeur d’eau dans l’atmosphère et donc l’effet parasol, cette vapeur d’eau se condense en altitude pour former des nuages qui coupent une grande partie du rayonnement solaire, c’est automatique tant qu’il y a de l’eau, c’est pour cela qu’il n’y a pas de canicule en mer. Pendant les canicules (donc sur les continents) , le taux de vapeur d’eau descend en dessous de 20% … alors qu’il devrait être à 100 % …

Depuis des millions d’années c’est la foret qui régule climat, de façon autonome, grâce à son système racinaire profond qui lui garantit un accès à l’eau permanent.

L’agriculture contribue au dérèglement climatique parce qu’elle ne respecte pas les saisons de la forêt et en France c’est à cause des préfectures qui font couper l’irrigation en plein été au lieu de recycler l’eau des villes dans les champs. Couper l’irrigation est devenu un moyen de gestion de la ressource en eau, au lieu de faire des réserves ou de recycler l’eau des villes on coupe l’eau dans les champs, effectivement ça ne coute pas un centime aux contribuables mais les conséquences sur le climat et la biodiversité sont maintenant dramatiques !

En climatologie on part du principe que c’est la végétation qui apporte les pluies, donc l’ irrigation n’est pas un problème mais LA solution , à condition d’avoir fait des réserves l’hiver ! Le bilan hydrique de la végétation est toujours positif dans un rapport 2/3 1/3 : 2 litres d’eau évaporée = 3 litres de pluies !

Si tout le monde avait le bon sens de faire comme les agriculteurs, des réserves d’eau l’hiver (particuliers, villes, industriels, etc …) pour végétaliser en épargnant les nappes phréatiques l’été on ne parlerait jamais de sécheresse ! Oui la végétation utilise 70% des pluies mais c’est quand elle ne le fait pas que le climat se dérègle !

En France les forets brulent parce que depuis 30 ans on plante des conifères qui consomment deux fois moins d’eau … donc apportent deux fois moins de pluies ! D’ailleurs on ne plante pas de conifère en Afrique !

Les vrais spécialistes du climat nous disent bien que quand la température monte il y a plus d’évaporation et donc plus de pluie, donc il n’y aura pas moins d’eau mais une dégradation de la répartition annuelle des précipitations avec des accidents climatiques : inondations l’hiver et sécheresses l’été !

Concrètement il faut de tout urgence reconstruire les ouvrages détruits depuis 20 ans  et en construire d’autres :  pour compenser les prélèvements dans les nappes phréatiques (et donc ne pas épuiser les nappes l’été) chaque bassin versant doit avoir un volume d’eau de surface équivalent à la consommation humaine (potable, industrie et nucléaire) plus le volume d’eau nécessaire à la végétalisation des surfaces l’été (villes et campagnes) c’est à dire 2000m3 à l’hectare ou 4000m3 à l’hectare pour le maraichage (globalement une surface végétale a besoin de 200l d’eau par m2 l’été et deux fois plus pour  les fruits et légumes qui sont composés à 90% d’eau ).