nous avons besoin d’un environnement le plus vert possible l’été pour nous et pour l’ensemble de la biodiversité ! les sols sans végétation exposés au soleil l’été, chauffent fortement (plus de 50°c) et tuent leur biodiversité ! la biodiversité des sols étant à la base de toutes le chaines alimentaires ça explique une grande partie de l’effondrement actuel ! en nouvelle aquitaine, plus de la moitié de la surface de la région est sèche l’été et devient un véritable désert aux conséquences climatiques désastreuses pour tout le monde …
pasdeclimatsanseau
5 octobre 2022 à 13 h 48 min
Le risque naturel N°1 en France c’est l’inondation, donc l’excès d’eau, depuis plus de 30 ans les experts du climat prévoit une dégradation dans la répartition annuelle des pluies mais pas moins d’eau, » la seule est unique façon de perdre de l’eau douce c’est de la jeter en mer », si on en manque l’été c’est qu’on en jette trop l’hiver, d’où l’importance de la régulation. La sécheresse 2022 n’est pas encore terminée que nous avons déjà subi les premières inondations, en Nouvelle Aquitaine le bassin versant de la Garonne rejette plus de 50% des pluies, la Sèvre Niortaise est à plus de 75%, quand il ne faudrait pas dépasser les 30%. Comme le précise l’INRAE dans la Nouvelle Représentation du cycle de l’eau : les pluies continentales sont provoquées à 70% par la couverture végétale, mathématiquement si les rejets d’eau douce en mer dépassent les 30% le cycle se coupe puisque la végétation n’a pas assez d’eau pour l’alimenter l’été !
En Nouvelle Aquitaine, les rejets urbains (eaux usées et pluies : 9.3% du territoire est artificialisé) représentent un volume dépassant très largement les besoins agricoles (plus de 5 Milliards de m3 par an quand les prélèvements dans les nappes phréatiques l’été sont à 500 000 millions de m3). Actuellement les rejets urbains sont trop toxiques pour un usage agricole, ils sont donc dilués dans les rivières ce qui pose un évident problème de pollution et de contamination des rivières jusqu’aux bassins ostréicoles (micro-plastiques, métaux lourds, médicaments, Virus, Bactéries, etc … ). Avec un traitement adapté, les rejets urbains seraient recyclables pour des usages non domestiques comme l’arrosage, cette mise aux normes des collectivités (aucun rejet en rivière pour ne pas perturber le cycle de rechargement des nappes phréatiques et éviter les pollutions) nous garantirait de ne plus manquer d’eau … L’eau est recyclable à 100% sauf en en France 0.8%, le retard est considérable !
La plante qui « transpire » le plus l’été, donc qui climatise le mieux, c’est l’arbre (le feuillu : 300 à 500 litres d’eau par jour, 5000 m3 à l’hectare et par an), il faut au minimum 30 ans pour qu’un arbre soit pleinement opérationnel, en attendant il faut assurer une couverture végétale vivante l’été sur toutes les surfaces agricoles pour évacuer la chaleur (20°c de moins grâce à l’évaporation) et provoquer les pluies. Contrairement aux idées reçues, aucun champ irrigué ne peut évaporer plus d’eau qu’une forêt, il faut replanter des arbres mais une haie dans un champ sec l’été c’est une goutte d’eau dans le désert : c’est avec des champs verts qu’on fait pleuvoir, c’est avec des champs secs qu’on fabrique des déserts.